top of page

Le flat

De flat (ang.) : bémol.Le flattement est une technique du jeu de la flûte traversière baroque consistant à attaquer une note tenue par le demi ou quart de ton inférieur. Se trouve dès 1708 dans le traité de Hotteterre, qui l'emploie volontiers (on peut le rapprocher du son blues, à la guitare en particulier).Le flattement est une technique du jeu de violon et du violon baroque. La description se trouve dans plusieurs traités du début du XVIIe siècle, par exemple dans le "Selva dei vari passaggi secondo l'uso moderno, per cantare et suonare con ogni sorte de stromenti, divisi in due parti". (1620) de Francesco Rognoni. L'exécution est pratiquement un trille exercé sans force, seulement en touchant très légèrement la corde.

 

 

Over-blowing

L'over-blowing — littéralement sur-souffle — est une technique concernant l'harmonica et la flûte traversière, popularisée par le flûtiste de Jethro Tull, Ian Anderson. Sur la flûte, elle consiste à forcer le souffle pour obtenir une note plus haute sans la former par le doigté. Par exemple, le ré donne un la intense, du même octave, et peut même donner un fa dièse de l'octave au-dessus si le souffle est encore plus forcé. Bien entendu, en pratiquant cette technique, on obtient aussi la note jouée au départ mais sur différents octaves. Les sons produits par l’over-blowing sont communément appelés des harmoniques. Cette technique procure une richesse de son et une étendue de jeu particulière et appréciée par plusieurs musiciens. Certains écrivent même des partitions entières pour over-blowing. Deux notes différentes y sont alors écrites; celle du doigté, et celle du son désiré en utilisant cette technique. Sur l'harmonica diatonique, il ne s'agit nullement des harmoniques mais d'une technique qui, en soufflant très faiblement mais avec beaucoup de pression, permet de bloquer une anche de l'harmonica et de faire vibrer l'anche opposée au-delà de sa note naturelle. Ainsi, en soufflant dans la 4ème ouverture d'un harmonica en do, on obtient un do et en aspirant, on obtient un ré ; si l'on joue un overblow en 4, on fait se rapprocher la lamelle soufflée de la plaque sur laquelle elle est fixée, ce qui a pour effet de libérer par pression la lamelle aspirée qui vibre au-delà (over signifie au-delà en anglais) de sa note naturelle. Ainsi, en jouant un overblow en 4, on obtient un mib, c'est-à-dire une note située à un demi-ton au-dessus de la note obtenue en aspirant (ré). Contrairement aux idées reçues, il n'est pas difficile d'obtenir des overblows. Bien sûr, cette technique est encore peu employée car peu connue et ce sont surtout des harmonicistes comme Howard Levy -inventeur de cette technique-, Jason Ricci, Carlos del Junco, Fred Yonnet, Sébastien Charlier ou Adam Gussow qui l'utilisent souvent mais Jean-Jacques Milteau et Greg Zlap l'utilisent aussi... Ainsi que tous leurs élèves qui parviennent à transformer ainsi leur harmonica diatonique en un harmonica chromatique très souple d'utilisation et dont la tessiture est en gros de trois octaves, soit une quinte de plus qu'un saxophone ou qu'une trompette ! Enfin, l'harmonica est en train de supplanter l'harmonica dit chromatique qui, s'il permet d'obtenir plus facilement toutes les notes de la gamme chromatique, ne permet pas de jouer avec la palette de couleurs sonores que l'on peut tirer d'un harmonica diatonique.

 

Le Slap

Sur la flûte traversière, le slap s'exécute en trois rapides étapes. Boucher complètement l'embouchure avec les lèvres ;Faire passer de l'air dans la flûte à haute vélocité ;Et finalement, stopper complètement et le plus spontanément possible le flux d'air en utilisant la langue. Cette variation soudaine de pression fera vibrer par résonance l'instrument 1 octave plus grave que la note qui est jouée. Étant donnée la position des lèvres sur l'embouchure, la note jouée sera aussi plus grave d'1/2 ton que la même note jouée normalement. Cette technique, beaucoup plus intime avec l'instrument que le souffle traditionnel, requiert un souffle rigoureux et implique généralement beaucoup plus de salive dans l'instrument qu'à l'habitude. Le son résultant ressemble au son d'un doigt étanchement décoincé d'une bouteille de vin vide.

 

Le Whistle Tones

Différents mots sont utilisés pour cette technique. Certains l'appellent tons chuchotement, certains l'appellent tons sifflet ou coup de sifflet retentit. La plupart des compositeurs suffit d'écrire les mots Whistle Tones (ou TP) dans le score si ils veulent que vous utilisez cette technique. Parfois, le terrain est donné: Parfois, le terrain est d'environ: Si vous devez jouer sifflement sur ​​une harmonique, la note qui doigté vous devez utiliser est écrit avec une forme de losange note.

 

 

Le Tong rame

Le Tong rame est créé par la fermeture de la porte-parole de toute la bouche , puis faire un mouvement grand et très rapide avec la langue contre les dents . Le plus simple est de dire « CHAUD! " ou " HT " . Le ton qui est produit émet une septième majeureinférieur à celui doigts .

 

Bruits de clefs

Fermeture d'une touche avec force, sans courant d'air , va produire une note , ainsi que d'un bruit mécanique . L'effet est appelé " keyclick " .Il existe deux types de keyclicks - avec la position de bec ouvert , et fermé . Vous pouvez combiner keyclicks avec des tons normalement produites , et même utiliser les touches «fermés» à la flûte.

 

Multiphoniques

Jouer et chanter simultanément Cette technique est utilisée par les aborigènes d'Australie depuis plusieurs millénaires dans leur musique traditionnelle (voir le Didgeridoo). La technique, apparue en Occident au XVIIIe siècle, consiste à jouer une note avec l'instrument et à en chanter une autre simultanément pour produire deux sons distincts; le renforcement d'harmoniques particulières permet même d'entendre trois, voire quatre sons.Davantage un effet qu'une multiphonie, le growl est le fait de colorer le son de l'instrument en chantant un son grave guttural.Une autre technique possible et fréquemment utilisée consiste à utiliser des doigtés alternatifs, ou pour les cuivres à jouer simultanément plusieurs notes d'une même série d'harmoniques.La technique « jouer et chanter », similaire à la technique principale du didgeridoo, est efficacement applicable à la trompette, au trombone et au tuba.Le tromboniste de free jazz allemand Albert Mangelsdorff s'est spécialisé dans l'utilisation de cette technique en chantant principalement au-dessus de la note jouée. Le compositeur tromboniste (franco-slovène) Vinko Globokar, quant à lui, a travaillé cette technique en jouant et en chantant à des intervalles très réduits. amplifier les harmoniques de la voix grâce à des positions buccales spécifiques La technique du chant diphonique, caractéristique, par exemple, du chant traditionnel de Mongolie, consiste à produire des double sons avec la seule voix : le chanteur émet un bourdon grave avec une forte pression d'air, et amplifie certaines harmoniques grâce à la déformation de ses cavités buccales comme pour prononcer des voyelles. Émerge alors une véritable mélodie flûtée dans l'aigu, qui se superpose au bourdon, assortie de rythmes. jouer plusieurs notes en même temps

 

Les harmoniques

Lorsque l’on parle de fréquence fondamentale, on parle de la fréquence du premier harmonique du son considéré, que l’on désigne comme harmonique 1 ou harmonique fondamental. En pratique, la note que l’on entend est tout simplement l’harmonique qui a la plus grande intensité et c’est souvent la plus grave. Certains sons peuvent cependant tromper l’oreille, un harmonique aigu pouvant s’entendre plus que la fondamentale et la cacher. En regardant attentivement le tableau des fréquences de notes ci-dessous, les musiciens trouveront une correspondance entre les fréquences harmoniques d’une note et les notes qui s’accordent harmonieusement avec la fondamentale. On sait par exemple que pour la note do, les notes constituant des intervalles naturels avec elle sont mi (la tierce), sol (la quinte), si (la septième), do (l’octave), ré (la neuvième), etc.

Techniques de flute

bottom of page